dimanche 1 janvier 2012

N°55 CHRIS REA – The Road To Hell – 1989


“The Road To Hell” est le plus grand succès de Chris Rea, non pas que le type n’ait connu de gloire avant cet album, loin de là, mais rien de comparable.  Sur « Road To Hell », Rea s’oriente vers un rock-blues qui n’est pas sans rappeler celui du Dire Straits des débuts, un style souvent snobé par une certaine élite de la critique rock. « The Road To Hell » est une petite merveille, un album nocturne, un album pour le voyage, en somme, un joli cadeau pour l’autoradio de votre berline. L’homme récidivera dans le même genre, mais en plus organique avec « Auberge », superbe disque paru an 1991. Avec encore une fois une belle référence à l’automobile, via la Caterham  Seven de la pochette.

Bruit de pluie, essuie-glace, mauvaises nouvelles émanant de la radio et un piano nostalgique, ainsi commence « The Road To Hell (Part one) », la chanson d’ouverture de l’album. L’ambiance est grave et la voix profonde et chaude du monsieur colle parfaitement à l’ambiance. L’enchainement se fait merveilleusement bien avec l’ultra-célèbre deuxième partie. « The Road To Hell (Part Two) » est une chanson qui traine dans ma tête depuis ma plus tendre enfance, merci papa. Sans ce morceau et quelques autres, je ne serai probablement pas devenu le fanatique de musique que je suis aujourd’hui.  S’en suit l’acerbe « You Must Be Evil », la production est certes plus marquée, voilà sans doute le gros défaut du disque, mais cela n’empêche pas la chanson d’être magnifique. En plus de « Road To Hell (part one & two) », l’automobile sera à nouveau célébrée avec « Daytona », un vibrant hommage à la légendaire marque au cheval cabré et au modèle du même nom. L’exil vers le Texas est un temps envisagé, mais même perdu dans un ranch au fin fond de la campagne, l’homme ne trouvera jamais la paix. Sur « Texas », Chris Rea laisse bavarder sa guitare slide pour le plus grand bonheur des auditeurs. « Looking For A Rainbow » est construit comme un traditionnel Américain, le chanteur se fend même d’une référence à la désormais célèbre « Maggie’s Farm », mais la production n’a rien de traditionnelle. Plus loin il y a « Your Warm And Tender Love », la filiation avec Mark Knopfler est ici évidente, grande chanson. L’album se termine sur une sublime et triste ballade, « Tell Me There’s A Heaven », on imagine sans mal Tom Waits livrer sa propre interprétation de ce morceau.  

Chris Rea publie aujourd’hui des albums hors normes au propre comme au figuré, le plus bel exemple de cette folie créative est « Blue Guitars », vibrant hommage au blues paru en 2003 qui contient pas moins de 11 cd.

2 commentaires:

  1. J'adore le design. Facile, efficace, simple et aérer. Magnifique!

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  2. L'avantage dans cette interface, c'est que tu peux parcourir le site dans la configuration que tu choisies... Merci pour tes compliments et tes visites... Bonne année, encore :-)

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