jeudi 13 mars 2014

FIN, mais pas vraiment... en fait!

Salut tous, toi lecteur fidèle, toi l'égaré du net ou toi l'amoureux transi de mes mots et de ma prose imparable. Sache que ce blog ne sera plus alimenté à l'avenir. Je ne vais pas m'étendre sur les raisons du pourquoi du comment, pardon? Quoi? J'ai rien dit... passons. La principale raison étant, CETTE FOUTUE COMPRESSION DES IMAGES DE CE SALOPARD DE BLOGGER... hum! Ça va mieux d'un seul coup. 

Là, je vois les larmes te monter aux yeux ami lecteur, mais sèche-les vite car l'aventure continue ailleurs. Quelle belle nouvelle n'est-ce pas? Donc, l'aventure continue, dans un endroit humide et déviant, nommé LA CABANE DÉVIANTE... Un mag culturel sous wordpress qui normalement sera collectif. Tu y trouveras des re-publications des meilleures chroniques d'ici, mais aussi de nouvelles (ben oui, faut bien). Mais pas que musical, non non, il y aura également des romans, de la BD, des films, des créations personnelles (le tout parfaitement rangé et accessible via un menu très bien) et il se murmure même qu'un podcast serait en préparation... C'est pas beau ça?!

Donc, si toi aussi tu es tout excité, clique sur le lien. LIEN!

lundi 10 mars 2014

N°148 - ZZ TOP - La Futura - 2012


Neuf ans d'absence c'est long, presque une décennie foutredieu! Une éternité à l'échelle du progrès. Si le monde tourne trop vite, nos barbus texans, eux, savent prendre le temps. Ils laissent mijoter la tambouille comme tout bon cuistot Tex-Mex qui se respecte, histoire que les arômes et les épices soient bien équilibrés. Ne jamais se hâter semble être la devise des ZZ Top depuis... depuis le début en fait.

Produit par Rick Rubin (décidément, le taux de pilosité en studio défiait l'entendement), ce quinzième opus, sobrement intitulé La Futura, envoie du gras bien suintant au travers des haut-parleurs. Du blues lourd comme seuls les sommets de zizis savent en distiller, de la gnôle triple X qui assomme sévèrement. Dès le départ, l'affaire pue le vice, "I Gotsta Get Paid" fait à nouveau rugir le V8 de ce bon vieux Eliminator, le Ford Coupe customisé a beau être rongé par la rouille, il avale l'asphalte comme au premier jour. La descente de manche de "Chartreuse" est aussi puissante qu'une descente d'organe dans les chiottes d'un TGV lancé à pleine allure. Du blues chauffé à blanc qui cogne fort, le trio n'a visiblement pas lésiné sur le Tabasco! Plus loin "Heartache In Blue" et sa rythmique hip-hop laissent pantois, putain de puissance brute, du ZZ Top dans toute sa splendeur. Psychédélisme lesté de métaux lourds, "It's Too Easy Mañana" tranche avec le reste de l'album et offre une salvatrice bouffée d'acide lysergique.

Concis et racé comme pouvaient l'être les premiers disques du groupe, La Futura, malgré son titre, opère une sorte de retour aux sources tout en conservant la modernité acquise au fil du temps. Sans doute le meilleur album du groupe depuis Degüello!